On nous dit souvent que le lycée, c'est les meilleures années de notre vie. J'espère que c'est faux.
Le lycée Claude Bernard a été en même temps bonheur et cauchemar pour moi. Je peux autant y repenser en souhaitant à tout prix y retourner, surtout en début de première S, qu'en étant dégoutée de cet endroit, ou plutôt des gens, des cours.
Ca a commencé en septembre 2006, nostalgique de quitter le collège et pratiquement tous mes amis, je m'accrochais à un seul espoir, Coraline, qui rentrait dans le même lycée que moi. Ce fut plutôt facile, je connaissais 3 personnes dans ma classe grâce à la gym. Les cours se sont eux par contre, compliqués. Dur de garder des notes excellentes en continuant à ne rien faire. Ma moyenne a chuté de 2 points, à 14. C'était difficile pour moi au départ alors je restais avec marou. Cependant je découvrais de nouvelles personnes, et pour la première fois je parlais à beaucoup de gens. On organisait des pique niques au parc, avec des baguettes de pain et des gros pots de Nutella. On faisait la sieste dans l'herbe en écoutant l'un de nous à la guitare. Le but étant de trainer le plus possible à la sonnerie pour arriver en retard ensemble en cours=). Je ne pense pas que ce soit très utile de parler de ces personnes puisqu'elles n'auront pas grand intéret dans ma vie plus tard. Disons qu'elles m'ont distraite quand j'en avais besoin. J'ai ensuite découvert un bonheur plus grand. La personne à qui je pensais sans arrêt depuis déjà un an m'aimait aussi. Ce fut le meilleur moment de mon année. Prendre cette personne dans mes bras pour la première fois. Aller au parc tous les vendredi midi, mais pas avec eux ces fois ci (L). Se cacher dans les couloirs. Le mois d'avril a aussi été un joli mois. J'ai enfin vu Enora. J'en parlerai peut être plus tard. Et le hasard m'a fait connaitre quelqu'un dont j'aurais eu du mal à me passer, Baptiste. Oui j'ai oublié de dire que je passais beaucoup de temps sur l'ordinateur à cette époque =). (quoi? pas qu'à cette époque?). Mon année de seconde a fini par s'achever. Je passais en première S. Mais d'abord, les grandes vacances, une grande épreuve. Elles paraissaient interminables et faisaient peur. Le temps fait peur.
Mince j'voulais faire une vanne sur "a cette epoque", tu m'a devançé...